Lettres à un ami allemand sont un ensemble de chroniques tenues par l'écrivain Albert Camus et publiées dans le journal Combat.
Références : Albert Camus, Lettres à un ami allemand, éditions Gallimard/NRF, collection Blanche, 1945/1948
Il s'agit en fait de quatre textes que Camus écrivit sous forme de lettres :
À son ami allemand qui prône la grandeur de son pays, Camus réplique que la justice est supérieure à la grandeur et que, de toute façon, tous les moyens ne sont pas bons pour en assurer la prééminence. Le courage n'est valable que s'il est subordonné à l'intelligence. L'Allemagne veut dominer l'Europe alors que la France espère une aventure commune 2.
Tous deux ont cru que ce monde n'était pas dominé par 'une raison supérieure', transcendante. Si l'Allemand a pu en inférer que tout était permis, Camus a refusé le désespoir et s'est tourné vers la justice. « Je continue de croire que ce monde n'a pas de sens supérieur, lui écrit-il. Mais je sais que quelque chose en lui a du sens, et c'est l'homme, parce qu'il est le seul être à exiger d'en avoir. »
Références : Albert Camus, Lettres à un ami allemand, éditions Gallimard/NRF, collection Blanche, 1945/1948
Présentation et contenu
Il s'agit en fait de quatre textes que Camus écrivit sous forme de lettres :
- Lettre n° 1 : publiée en juillet 1943 dans le n°2 de la Revue Libre;
- Lettre n° 2 : publiée dans Les Cahiers de la Libération en 1944 sous le pseudonyme de Louis Neuville;
- Lettre n° 3 : publiée dans la revue Libertés en début 1945;
- Lettre n° 4 : inédite.
- L'ensemble fut ensuite publié chez Gallimard et dédicacé au poète résistant René Leynaud que Camus connu à Lyon pendant la résistance. 1
À son ami allemand qui prône la grandeur de son pays, Camus réplique que la justice est supérieure à la grandeur et que, de toute façon, tous les moyens ne sont pas bons pour en assurer la prééminence. Le courage n'est valable que s'il est subordonné à l'intelligence. L'Allemagne veut dominer l'Europe alors que la France espère une aventure commune 2.
Tous deux ont cru que ce monde n'était pas dominé par 'une raison supérieure', transcendante. Si l'Allemand a pu en inférer que tout était permis, Camus a refusé le désespoir et s'est tourné vers la justice. « Je continue de croire que ce monde n'a pas de sens supérieur, lui écrit-il. Mais je sais que quelque chose en lui a du sens, et c'est l'homme, parce qu'il est le seul être à exiger d'en avoir. »
Bibliographie
- Jacques Chabot, Albert Camus, la pensée de midi, Éditions Édisud, Centre des écrivains du sud, 2002, (ISBN 2-7449-0376-0)
- Albert Camus et René Char, Correspondance 1946-1959, éditions Gallimard, 2007, (ISBN 978-2070783311)
Notes et références
- Camus lui consacra un éditorial de Combat, repris dans Actuelles I et une émouvante préface à l'ouvrage de Leynaud Poésies posthumes
- Camus, visionnaire en la matière, commence à parler d'états unis d'Europe
Liens externes
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