Albert Camus, du refus au consentement est un ouvrage collectif sur l'œuvre d'Albert Camus et la notion de 'mesure', écrit sous la direction du philosophe Jean-François Mattéi.
Jean-François Mattéi et Camus
Référence : "Albert Camus, du refus au consentement", sous la direction de Jean-François Mattéi, éditions PUF, collections Débats philosophiques, 02/2011, isbn 2-1305-8778-x [1]
Cet ouvrage, écrit sous la direction du philosophe Jean-François Mattéi, reprend le thème du balancement cher à Albert Camus, comme il l'écrivait déjà dans une nouvelle de son premier livre Entre oui et non, écartelé entre le refus et le consentement. L'image est forte de cette justice qui cherche l'équilibre entre les deux fléaux de la balance, ce qu'il nomme "la recherche de la mesure".
Les contraires en apparences irréconciliables, oscillant entre la vie et la mort, la nuit et le jour, la jouissance et l’ascèse, l’exil et le royaume, sont pour Albert Camus intimement liés, indissociables, sans grand intérêt l'un sans l'autre, prenant leur sens et leur richesse dans leur confrontation.
En fait, en niant, la révolution affaiblie alors que la révolte suscite au cœur même du 'non', du refus, un 'oui' secret, diffus, qui finit par trouver l'unisson, la fusion entre les deux. Cette notion de "mesure" va ainsi prendre une grande importance dans l'esprit de Camus, à partir de l'écriture de L'Homme révolté et peut-être plus encore dans les remous et polémiques qu'à suscité le livre à sa sortie. Cette idée le portera à intituler son dernier recueil d'essais L'exil et le royaume, toujours deux entités séparées, orphelines, marquées par l'étrangeté de la vie donnée et reprise, qu'il perçoit comme un exil, désir d'un royaume inaccessible, et la sollicitude nécessaire envers ses frères, ses "alter ego" humains.
Camus : la pensée de midi et la mesure
Notes et références
[1] Ouvrage publié sous la direction de Jean-François Mattéi, membre de l’Institut universitaire de France, professeur émérite à l’Université de Nice-Sophia Antipolis et à l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence, avec les contributions de Jacques Dewitte, Raphaël Draï, Jean-Jacques Gonzales et Jean-Luc Moreau.
<< Christian Broussas - Camus, JF. Mattéi - 8 avril 2013 << • © cjb © • >>
Jean-François Mattéi et Camus
Référence : "Albert Camus, du refus au consentement", sous la direction de Jean-François Mattéi, éditions PUF, collections Débats philosophiques, 02/2011, isbn 2-1305-8778-x [1]
Cet ouvrage, écrit sous la direction du philosophe Jean-François Mattéi, reprend le thème du balancement cher à Albert Camus, comme il l'écrivait déjà dans une nouvelle de son premier livre Entre oui et non, écartelé entre le refus et le consentement. L'image est forte de cette justice qui cherche l'équilibre entre les deux fléaux de la balance, ce qu'il nomme "la recherche de la mesure".
Les contraires en apparences irréconciliables, oscillant entre la vie et la mort, la nuit et le jour, la jouissance et l’ascèse, l’exil et le royaume, sont pour Albert Camus intimement liés, indissociables, sans grand intérêt l'un sans l'autre, prenant leur sens et leur richesse dans leur confrontation.
En fait, en niant, la révolution affaiblie alors que la révolte suscite au cœur même du 'non', du refus, un 'oui' secret, diffus, qui finit par trouver l'unisson, la fusion entre les deux. Cette notion de "mesure" va ainsi prendre une grande importance dans l'esprit de Camus, à partir de l'écriture de L'Homme révolté et peut-être plus encore dans les remous et polémiques qu'à suscité le livre à sa sortie. Cette idée le portera à intituler son dernier recueil d'essais L'exil et le royaume, toujours deux entités séparées, orphelines, marquées par l'étrangeté de la vie donnée et reprise, qu'il perçoit comme un exil, désir d'un royaume inaccessible, et la sollicitude nécessaire envers ses frères, ses "alter ego" humains.
Camus : la pensée de midi et la mesure
Notes et références
[1] Ouvrage publié sous la direction de Jean-François Mattéi, membre de l’Institut universitaire de France, professeur émérite à l’Université de Nice-Sophia Antipolis et à l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence, avec les contributions de Jacques Dewitte, Raphaël Draï, Jean-Jacques Gonzales et Jean-Luc Moreau.
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